vendredi 23 décembre 2011

Escale à Agadir d’un navire norvégien de recherche océanographique

Agadir – Un navire de recherche norvégien a fait escale récemment à Agadir, dans le cadre d’une campagne scientifique menée dans six pays nord-ouest africains riverains du Grand écosystème marin du courant des Canaries.
L’escale du N/R Dr Fridtjof Nansen a été l’occasion d’une réunion à bord avec les responsables de l’Institut national de recherche halieutique (INRH) pour la présentation des résultats préliminaires de la campagne à laquelle a pris part une équipe scientifique marocaine, indique l’INRH dans un communiqué parvenu mercredi à la MAP.

Outre les scientifiques norvégiens, cette campagne océanographique, qui s’est déroulée du 20 octobre au 18 décembre, a vu la participation de pas moins de 32 scientifiques des institutions de recherche des 8 pays de la région du Courant des Canaries (Guinée Conakry, Guinée Bissau, Sénégal, Gambie, Cap Vert, Mauritanie, Maroc, Espagne/Iles Canaries), collaborant au projet « Protection du grand écosystème marin du Courant des Canaries » (CCLME).

Ce projet, mené par l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) et le Programme de Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), se fixe pour objectifs de mettre en place les outils de lutte contre la dégradation du grand écosystème marin du Courant des Canaries sous l’effet de la surpêche, la modification des habitats et les changements intervenus dans la qualité de l’eau et ce, selon une démarche transfrontalière concertée adoptant l’approche écosystémique des pêches, ajoute la même source.


MAP

Economist Intelligence Unit: l’économie marocaine croîtrait de 4,5 pc en 2012-2016

Londres – L’économie marocaine devrait enregistrer un taux de croissance de l’ordre de 4,5 pc durant la période allant de 2012 à 2016, a estimé le think-tank britannique, The Economist Intelligence Unit (EIU, relevant du groupe de presse The Economist), dans son rapport mensuel du mois de décembre sur le Maroc.
Le think-tank, qui a mis en valeur les stratégies mises en oeuvre par le Maroc pour la diversification de l’économie et le renforcement du secteur des services, a noté que le Produit Intérieur Brut (PIB) marocain resterait « vulnérable » aux fluctuations de la production agricole, un secteur qui emploie presque 40 pc de la main d’oeuvre.

« L’investissement se consolidera à un rythme soutenu grâce à des projets financés par le gouvernement et par des acteurs internationaux », poursuit le think-tank, notant que sur le long terme, ces projets sont à même de renforcer l’attractivité du Maroc en tant que destination pour les investissements étrangers directs.

Le groupe de réflexion britannique note, par ailleurs, que les exportations marocaines continueront de subir l’impact de la concurrence de pays adoptant des systèmes d’indemnisation inférieurs et de la crise en Europe.
Le faible taux d’inflation au Maroc émane d’une bonne gestion du taux de change, indique la source, expliquant que le régime du taux de change est vigoureusement géré. Cette gestion a permis de maintenir l’inflation à niveau faible, ajoute l’EIU, soulignant qu’en 2011, le dirham s’est renforcé par rapport à l’euro, notamment en raison des problèmes qui affectent la zone euro.


MAP

SM le Roi inaugure le terminal polyvalent du port de Jorf Lasfar, réalisé pour un investissement global de 434 MDH



  • Commune Moulay Abdellah (Province d’El Jadida) – SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a procédé, jeudi dans la commune rurale Moulay Abdellah (province d’El Jadida), à l’inauguration du terminal polyvalent du port de Jorf Lasfar, réalisé pour un investissement global de 434 millions de dirhams (MDH).

    - Le nouveau terminal permettra le traitement annuel d’un trafic d’environ 2 millions de tonnes
    Après avoir dévoilé la plaque commémorative et coupé le ruban symbolique, le Souverain a visité les différentes installations portuaires de ce nouveau terminal destiné au renforcement des infrastructures du port de Jorf Lasfar pour qu’elles puissent répondre au trafic de plus en plus croissant, ainsi qu’à la réduction de la pression imposée sur le mô le de commerce.
    Réalisé dans un délai de 38 mois, le terminal polyvalent du port de Jorf Lasfar permettra le traitement d’un trafic annuel d’environ 2 millions de tonnes, répondant ainsi aux besoins actuels et prévisibles du trafic conventionnel transitant par le port.
    Ce terminal, qui répond aux standards internationaux, offre aux opérateurs une infrastructure d’accueil des navires composée d’un linéaire de quai de 310 mètres et d’une profondeur de 12,50 m permettant de recevoir des navires de 60.000 tonnes, un terre-plein de 9,3 ha ainsi que des équipements d’amarrage.

    La nouvelle réalisation devra accompagner le développement des activités du port de Jorf Lasfar qui assure 24 pc du trafic portuaire national deuxième port national pour le trafic domestique avec 17 millions de tonnes/an.

    Ce terminal a été réalisé par l’Agence nationale des ports afin de mieux répondre aux ambitions du pays en termes de compétitivité du commerce extérieur, notamment par le renforcement des capacités en concordance avec la progression du volume des échanges, le développement technique et technologique et la montée en puissance du transport multimodal et de la logistique.

    Le Souverain s’est également informé des superstructures et équipements dont est doté le nouveau terminal polyvalent et qui ont mobilisés des investissements de l’ordre de 81 millions de dirhams, entièrement financés par la compagnie MARSA Maroc.

    Ces équipements constituent un outil d’accompagnement adéquat des projets que connait l’hinterland du port de Jorf Lasfar.


    MAP

    Ouverture du 1er salon de l’agriculture de la région de Laâyoune


    Laâyoune – « L’agriculture solidaire, un vecteur de développement économique et social » est le thème de la première édition du salon de l’agriculture de la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia el Hamra, qui s’est ouverte jeudi avec la participation de plusieurs exposants professionnels.

    L’organisation de cette foire vise à promouvoir les potentialités agricoles de la région et créer un espace d’échanges et de rencontres entre les différents acteurs, tout en encourageant l’agriculture solidaire.
    Ce Salon, organisé sur une superficie de 2000 m, propose aux visiteurs plusieurs stands exposan
    t des produits de terroir des associations et des coopératives, des plantes médicinales et aromatiques ainsi que des machines agricoles.

    Le programme de cette manifestation comprend également des conférences, débats et rencontres portant notamment sur le développement agricole de la région, la valorisation des produits camelins, les perspectives de croissance des secteurs avicole bovin, ainsi la promotion de la course de dromadaires.


    MAP

    mercredi 21 décembre 2011

    Dakhla, un lieu attractif pour l’investissement

    Dakhla – La ville de Dakhla dispose d’importants atouts qui en font un lieu attractif pour l’investissement, notamment dans le secteur des énergies renouvelables et propres, a estimé, lundi, un responsable de groupes industriels italien.

    Selon M. Leonardo Salazzari, vice-président des groupes Pininfarina et Green Energy, la région de Dakhla représente un véritable potentiel en matière d’investissement dans différents secteurs comme elle dispose d’importantes infrastructures et connaît un développement exceptionnel.

    Dans une déclaration à la presse à l’issue d’une entrevue avec le wali de la région de Oued-Eddahab-Lagouira, M.Hamid Chabar, a indiqué qu’ »il est venu à Dakhla pour examiner des possibilités d’investissement notamment dans le domaine de production de l’énergie propre et dans le secteur touristique ».

    Accompagné de Mme Anna Maria Stame Cervone, de l’ONG « l’Internationale démocratique centre » (IDC), M. Salazzari a assisté à l’ouverture du salon régional de l’agriculture de Oued-Eddahab-Lagouira et visité des projets et des sites touristiques dans la région.

    MAP

    Signature à Marrakech d’une convention de financement de 20 millions d’euros entre l’ONEP et l’AFD

    l'Office National de l'Eau Potable (ONEP)

    Marrakech – Une convention de financement d’un montant de 20 millions d’euros, a été signée lundi à Marrakech, entre l’Office National de l’Eau Potable (ONEP) et l’Agence Française de Développement (AFD).
    Signé par M. Ali Fassi-Fihri, directeur général de l’ONEP et Joël Daligault, directeur au Maroc de l’AFD, en marge du 1er forum méditerranéen de l’eau (19 et 20 décembre), ce prêt est destiné à financer le programme d’appui au Programme National d’Assainissement Liquide au niveau de près de 30 centres au Maroc, soit une population de plus de 570.000 personnes.

    Ce concours s’inscrit dans le cadre d’un cofinancement européen auquel participera l’Union Européenne, au titre de la facilité d’investissement de Voisinage (UE/FIV), la Banque Européenne d’Investissement (BEI) et la « Kreditanstalt Fur Wiederaufbeau : KFW » pour un montant total de 88 millions d’euros, dans le cadre de l’harmonisation de l’aide. L’AFD assurera ainsi le rô le de chef de file des bailleurs de fonds.
    La coopération belge participera également au financement de la composante gérée par l’ONEP du Programme National d’Assainissement, avec une subvention de 23 millions d’euros. Entre les deux financements, une mutualisation des moyens est prévue, concernant l’assistance technique et le plan de communication.



    MAP

    Accord de pêche Maroc-UE : « réunion d’urgence » des professionnels maroco-espagnols

    Accord de pêche Maroc-UE
    Rabat – La Commission mixte des professionnels maroco-espagnols tiendra une « réunion d’urgence » pour examiner « la situation créée » par le vote du parlement européen contre la prorogation du protocole de l’accord de pêche Maroc-UE, a annoncé la Fédération de la pêche maritime et de l’aquaculture (FPMA) de la CGEM.

    Dans un communiqué parvenu mardi à la MAP, la FPMA indique « attendre l’installation du nouveau gouvernement avec laquelle il sera procédé à une évaluation devant aboutir à un plan d’action pour préserver les intérêts de notre pays conformément aux divers accords d’association et de partenariat » liant le Maroc à l’UE.
    Ce plan d’action concerté « devra être mené avec les départements des Affaires étrangères et de la Pêche pour une meilleure coordination afin de préserver les intérêts du secteur », précise la même source.

    LA FPMA a d’autre part déploré que des « positions idéologiques personnelles aient pu causer la perte d’emplois de pêcheurs européens, notamment andalous, « au risque d’entraîner des répercussions fort néfastes pour les relations de bon voisinage et de coopération existant entre le Maroc et l’Espagne ».


    MAP

    Journée d’études sur l’eau, l’environnement et les énergies renouvelables à Béni Mellal


    Béni Mellal – L’Agence du bassin hydraulique d’Oum Rbiî organisera, jeudi prochain à Béni Mellal, une journée d’études sur l’eau, l’environnement et les énergies renouvelables.

    Organisée en collaboration avec « l’Association développement sans frontières » (ADSF), cette une journée de réflexion ambitionne d’attirer l’attention des décideurs et l’opinion publique sur l’importance des questions de la rationalisation de l’eau et de la protection de l’environnement.

    Le programme de cette rencontre prévoit la présentation d’exposés et débats animés par des experts sur « la gestion efficiente et intégrée de la richesse hydrique », « Quelle énergie pour l’avenir ? » et « les répercussions environnementales et le développement durable ».


    MAP

    La Commune urbaine de Tétouan tend vers la rupture du contratavec la société Tecmed chargée de la collecte des ordures


    Tétouan – Au sixième jour de la grève des employés de la société Tecmed Maroc, délégataire en charge de la collecte et le traitement des déchets ménagers, la Commune urbaine de Tétouan envisage des mesures qui tendent vers la rupture du contrat avec cette société qui n’arrive pas à trouver un accord avec ses employés, d’où les grèves répétitives qui ont un impact négatif sur la santé de la population et l’environnement.

    Le président de la commune, Mohamed Idaomar, a indiqué, lors d’une conférence mardi, qu’en raison de cette situation, le bureau de la commune a décidé, après des réunions avec les services techniques, financiers et juridiques de la commune et du comité de suivi, de mettre en oeuvre les dispositions du cahier de charge, en imposant une délégation provisoire.

    La révision du contrat par la commune prend en considération et en priorité, le volet social, avait indiqué le maire, précisant que le montant déboursé annuellement à la collecte des ordures et au nettoiement des espaces et artères publics s’élève à plus de 41 millions de dhs, un lourd fardeau pour le budget de la ville.


    MAP

    L’OCP s’offre un entrepô t de stockage au Brésil


    Casablanca – Le groupe OCP a annoncé la signature mardi d’un accord avec le brésilien « Rocha-Terminais portuarios E logistica S.A », un des plus grands opérateurs de la logistique portuaire, pour l’usage d’un entrepô t de stockage sous douane au port de la ville de Paranagua.

    Le groupe marocain compte utiliser cette plateforme pour répondre à la demande de produits phosphatés de ses clients brésiliens d’une manière plus rapide, flexible et efficace, indique un communiqué de l’OCP.

    Cet entrepô t de Paranagua, plus grand port d’importation d’engrais au Brésil, va permettre aux clients de l’OCP un meilleur accès à ses produits phosphatés, en maximisant la flexibilité d’approvisionnement en temps et en disponibilité.
    L’OCP devra ainsi étendre sa capacité de stockage et d’optimiser sa production et sa logistique tout en réduisant les goulots d’étranglement au dit port en période de haute saison brésilienne.


    MAP

    La stratégie nationale de l’eau permettra au Maroc d’offrir de 2,5 milliards de m3 à l’horizon 2030

    Marrakech – La stratégie nationale de l’eau mise en place en 2009, permettra au Maroc d’offrir 2,5 milliards de m3 d’eau à l’horizon 2030, a souligné M. Abdelkader Benomar, directeur de recherche et de planification hydrique au secrétariat d’Etat chargé de l’Eau et de l’Environnement.

    Dans une déclaration à la MAP, en marge du premier forum méditerranéen de l’eau, dont les travaux prendront fin mardi à Marrakech, M. Benomar a fait savoir qu’il sera procédé, dans ce cadre, à la mobilisation de 2,5 milliards m3 supplémentaires, à travers l’adoption d’une batterie de mesures portant sur le dessalement, la construction de barrages, et le transfert de quantités importantes d’eaux traitées vers les zones souffrant d’une pénurie d’eau.

    Il a fait savoir que la stratégie nationale, qui permettra de répondre aux besoins en eaux du Royaume à l’horizon 2030, oeuvrera à travers les objectifs qu’elle a tracés en l’occurrence la rationalisation et la valorisation des ressources en eau, leur préservation et le renforcement des nappes phréatiques, outre l’adoption d’une nouvelle méthodologie de gestion de cette denrée vitale.

    Au sujet du premier forum méditerranéen de l’eau, M. Benomar a fait remarquer qu’il constitue une occasion pour mettre en place une plateforme de dialogue et d’échange entre les différentes parties prenantes au niveau de la méditerranée, soulignant qu’un intérêt particulier est accordé à la gestion de la demande en eau, aux ressources en eau non conventionnelles, à la gouvernance de l’eau, et au traitement des eaux usées urbaines et industrielles.
    MAP

    Un institut de recherche pour l’arganier en projet

    L’ARGANIER, l’or vert du Souss était au cœur des discussions en fin de semaine dernière à Agadir. Et ce à l’occasion du congrès international organisé par l’Agence nationale de développement des zones oasiennes et de l’arganier (ANDZOA) en partenariat avec le ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime, le département des Eaux et Forêts et l’Institut National de Recherche Agronomique. La rencontre qui s’est clôturée le 17 décembre a réuni des experts et des chercheurs marocains et étrangers. Il s’agissait de mener une réflexion sur l’amélioration de la préservation et le développement durable de ce patrimoine.

    Dans ce contexte, Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture et de la Pêche maritime, a annoncé la mise en place d’un Institut de recherche dans le Souss. Le projet est prévu dans le budget de l’Andzoa et devrait coûter une enveloppe de 50 millions de DH. Le démarrage du chantier est annoncé pour 2012. Pour l’heure, le dossier est à l’étude. En attendant pour le développement de la filière deux conventions ont été signées lors du congrès. La première a été conclue entre l’Andzoa et la Fédération interprofessionnelle marocaine de l’argane (Fimargane).
    L’objectif est de préciser les engagements des différentes parties impliquées et de coordonner leurs interventions sur le terrain. En un mot, il s’agit de travailler en synergie pour l’accroissement de la production, des investissements et des emplois. Pour ce faire, il est nécessaire dans le cadre de la convention, d’un appui institutionnel et technique pour l’émergence de structures professionnelles régionales et structures interprofessionnelles nationales représentatives de la filière de l’Argane. Des objectifs qui devraient être atteints à l’horizon 2014. L’autre convention conclue lors du congrès international de l’arganier à Agadir, réunit outre l’Andzoa et la Fimargane, les départements de l’Agriculture et des Eaux et forêts. Il est question dans ce cadre d’élaboration et d’exécution d’un programme collaboratif visant la mise à niveau des connaissances des filles et fils des ayants droit de l’aire de l’arganier, est-il indiqué. Il s’agit aussi de l’accompagnement et la formation des concernés dans un objectif de modernisation et d’amélioration des performances socioéconomiques, environnementales et techniques de la filière de l’arganier.

    L’objectif visé par tout cela, c’est bien le développement durable de la filière et de cette essence forestière qu’est l’arganier. Pour l’heure il s’agit entre autres d’identifier les besoins en formation avant de définir des programmes annuels.



    Malika ALAMI

    lundi 19 décembre 2011

    G r e e n D a y / Merzouga

    Dans le cadre du Programme des Nations Unies pour l'Environnement, et le projet «Plantons pour la Planète : la campagne pour un milliard d'arbres», Les étudiants étrangers (francais, marocains et canadiens) participent avec la population locale à la plantation  des palmiers-dattiers pour lutter contre les problèmes de désertification et de prendre part à un engagement mondial, bénévole et collectif de lutte contre les changements climatiques.

    Cette année le green day aura lieu le 16 février 2012 au Village Timzguidate à coté de Merzouga.


    le programme de ce  Rallye éthique et écologique est consultable en cliquant >>>

    Signature à Agadir de deux conventions pour organiser la filière arganier


    Agadir – Deux conventions portant sur l’organisation de la filière arganier ont été conclues, jeudi à Agadir, en marge d’un colloque scientifique international placé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI.

    La première convention a été signée entre le ministère de l’agriculture, le Haut Commissariat aux eaux et forêts, l’Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganier (ANDZOA), la Fédération marocaine interprofessionnelle de l’argane, d’une part et la Fédération marocaine des associations des ayants droit usagers de l’arganier, d’autre part. Elle vise la mise à niveau des connaissances des filles et fils des ayants droit, leur accompagnement et leur formation dans un objectif de moderniser et améliorer les performances socioéconomiques, environnementales et techniques de la filière de l’arganier.

    La seconde convention, passée entre l’ANDZOA et la Fédération interprofessionnelle marocaine de l’Argane, s’inscrit dans le cadre du Plan Maroc Vert en vertu duquel les principales filières agricoles font l’objet, pour leur développement, d’une contractualisation des relations entre l’Etat et les interprofessions respectives. Elle définit les engagements des deux parties : ceux inhérents à la profession, représentée par FIMARANE, pour l’accroissement de la production, des investissements et des emplois, et ceux incombant à l’administration, représentée par l’ANDZOA, consistant à créer un cadre juridique et économique permettant l’exercice de l’activité agricole dans les meilleures conditions possibles.
    Placé sous le thème : « acquis et perspectives de la recherche scientifique sur l’arganier« , le colloque d’Agadir réunit jusqu’à samedi des experts nationaux et internationaux, des gestionnaires de forêts, des opérateurs économiques, ainsi que des utilisateurs de l’arganier et de ses dérivés.


    MAP

    Le Maroc renforce et diversifie sa production agricole

    Londres, 16-12-2011 – Le cabinet international d’intelligence économique Oxford Business Group (OBG) a mis en valeur, dans une récente analyse, les efforts consentis par le Maroc pour renforcer la culture, la distribution et la vente de produits agricoles de base dans le but de stimuler la production locale et se protéger contre une nouvelle instabilité des prix.

    Compte tenu des répercussions de l’envolée des prix des denrées de base dans les autres pays de l’Afrique du Nord, le Maroc a pris certaines mesures afin de s’assurer que les populations les plus vulnérables aient accès aux denrées de base, indique OBG, citant notamment la mise en place d’un portail numérique « Asaar » qui permet de garantir une certaine transparence sur les prix en gros et au détail.
    Il s’agit d’une base de données en ligne qui vise à limiter la spéculation sur les prix des denrées alimentaires locales, explique le groupe, ajoutant que l’initiative, lancée par le ministère de l’Agriculture, permet au public de connaître les prix de divers produits, des fruits aux légumes, en passant par les céréales et la viande.

    MAP

    Tanger: Les 4èmes Journées du développement durable débattent de « l’économie verte » au Maroc

    Tanger – La 4ème édition des Journées du développement durable de Tanger, qui se tient depuis jeudi et jusqu’à samedi, examine cette année la réalité et les perspectives de « l’économie verte » au Maroc.


    Cette rencontre, organisée par l’Ecole nationale des sciences appliquées (ENSA), en collaboration avec la Fondation Gaz Natural (Espagne), vise à examiner les moyens de promouvoir l’économie verte, afin d’assurer un développement durable et équilibré assurant le renouvellement et la pérennisation des ressources naturelles.

    Lors d’une conférence dans le cadre de cet événement, les intervenants ont mis l’accent sur les projets de développement durable et d’énergies vertes lancés au Maroc, notant que la mise en oeuvre de la Charte nationale de l’environnement et du développement durable permettra de renforcer les investissements dans ce domaine et jeter les bases d’une économie verte réelle prenant en considération les intérêts des générations futures.

    Le programme de ces journées comporte des conférences autour des thèmes « RIO +20: le bilan et les perspectives pour le Maroc », « Opérationnalisation de la Charte Nationale de l’Environnement et du Développement Durable : Quelles retombées sur le Green Business au Maroc ? » et « Mécanismes développement propre, gestion et valorisation des déchets », ainsi qu’une table ronde sur « Les énergies renouvelables et les mécanismes de développement propre : quel avenir au Maroc? ».

    Le groupe OCP ouvre un bureau en Argentine


    Casablanca – Le groupe OCP a ouvert un bureau dans la capitale fédérale argentine Buenos Aires « OCP de Argentina », indique un communiqué du groupe.

    « L’inauguration de ce bureau est une nouvelle preuve de l’engagement et l’appui à long terme de l’OCP pour l’investissement dans l’agriculture en Argentine et plus largement dans la région », ajoute le communiqué citant Mhamed Ibnabdeljalil, directeur exécutif en charge du pô le commercial du Groupe, leader de l’industrie des phosphates et de ses dérivés.

    C’est une nouvelle étape décisive dans la mise en oeuvre de la stratégie du groupe, qui vise également le développement et le renforcement des partenariats avec les acteurs locaux dans le domaine des engrais.
    L’Amérique du Sud se veut l’une des régions qui enregistre la croissance la plus forte dans le secteur des engrais phosphatés et constitue l’une des priorités stratégiques du Groupe OCP.


    MAP

    FRUIT LOGISTICA ’2012, du 08 au 10 février 2012 à Berlin

    FRUIT LOGISTICA dans sa 20e année reste la plateforme commerciale de référence dans le commerce international des fruits et légumes frais. Plus de 56 000 décideurs issus de 130 pays se sont retrouvés à Berlin en février 2011. Plus de 2 400 exposants de 84 pays ont présenté toute la filière des fruits et légumes frais au niveau mondial : de la production à la vente et au marketing jusqu’au point de vente : toute la chaîne de valeur est là !

    En juste 3 jours : toute l’actualité du secteur et les enjeux futurs. Un vol, un hôtel, un objectif. Cela peut-être si simple. Comme en 2011, visitez également Freshconex 2012, la plateforme internationale de référence pour les produits de 4e et 5e gammes.

    Ouverture à Marrakech des travaux du 1er Forum Méditerranéen de l’Eau

    Marrakech – Les travaux du premier forum méditerranéen de l’eau se sont ouverts lundi à Marrakech, avec la participation d’un aréopage d’experts, de responsables et de spécialistes des questions hydriques, en provenance de plusieurs pays du pourtour méditerranéen.


    Ce conclave, de deux jours, s’insère dans le cadre du processus intercontinental méditerranéen pour le 6ème forum mondial de l’eau prévu en 2012 à Marseille (France).

    Il se veut un événement régional important qui a notamment pour objectif de mobiliser l’ensemble des secteurs de la communauté méditerranéenne de l’eau sur un même niveau dégagement afin d’atteindre des résultats concrets en matière de développement durable de la région, estiment les organisateurs.
    En marge de ce forum, il sera procédé à la signature officielle d’un contrat de prêt entre le bureau de l’Agence Française de Développement (AFD) à Rabat et l’Office National de l’Eau Potable (ONEP), pour un montant de 20 millions d’euros, destiné à financer le programme d’appui au programme national d’assainissement liquide au niveau d’environ 30 centres du Royaume, ce qui bénéficiera à une population de plus de 570.000 âmes.


    MAP

    Maroc: Extension du périmètre agricole dans le Nord

    Extension du périmètre agricole dans le Nord

    Doublement des superficies irriguées d’ici 2020 pour atteindre les 86.000 ha

    Le périmètre de Larache passe à 21.000 ha pour un investissement de 2,1 milliards de DH

    Première intéressée, la fraise dont la superficie cultivée sera multipliée par trois

    Extension du périmètre agricole dans le Nord
    La région du Nord est caractérisée par sa géographie escarpée, montagneuse peu adaptée aux cultures intensives mais apte pour les plantations d'arbres fruitiers, tel l'huile d'olive

    Avec le plan Maroc Vert, c’est un ambitieux programme de mise à niveau du secteur de l’agriculture dans la région Nord qui a été mis en place. L’une de ses composantes majeures reste l’irrigation. La part du lion revient à la région de Larache, le centre agricole par excellence. Un projet d’irrigation important est en cours de préparation. Il devra intéresser une surface totale de 21.000 hectares à Dar Khroufa, à Larache. Le projet dont les études ont démarré en 2010 devra attirer 2,1 milliards de DH. A l’heure actuelle, les études ont été bouclées et les travaux de réalisation du canal principal ont été lancés, en plus des études de sédimentation avant le lancement effectif. Le projet devrait entrer en service au courant de l’année 2016.

    L’irrigation devrait permettre de renforcer les capacités actuelles de la filière agricole à Larache et d’ouvrir la voie à de nouvelles exploitations. En effet, le plan Vert prévoit de passer le volume de la production de fraises de 15.000 tonnes actuellement à plus de 45.000 à l’horizon 2020, en plus de multiplier par trois la production quotidienne de pommes de terre en passant de 5.000 à 17.000 tonnes sur la même période.

    Un autre périmètre d’irrigation plus modeste sera lancé à Tétouan. Il se situe dans la région d’Ajrass et devra être alimenté en eau par l’oued Martil. La surface prévue à irriguer est de 1.500 hectares et l’investissement total sera de 150 millions de DH. Dans ce cas aussi, les études ont été finalisées, selon la Délégation régionale de l’agriculture, et une partie des installations devrait être entamée dès l’année 2012.
    A Ouazzane, c’est un millier d’hectares supplémentaires à irriguer qui sera lancé prochainement. L’investissement total sera de 100 millions de DH. Il sera complété par 400 hectares dans la région de Tanger et 400 autres à Chefchaouen.

    Au total ce sont près de 25.000 hectares d’irrigation supplémentaires qui devraient entrer en service lors de prochaines saisons agricoles. Ces projets devraient permettre de contribuer à l’application effective des objectifs du plan Vert dans sa déclinaison régionale pour le Nord. En effet, ce plan prévoyait, lors de sa présentation en 2009, de porter les surfaces irriguées au nord de 48.000 hectares à pratiquement le double, soit 86.000 hectares et ce à l’horizon 2020. La superficie cultivée passera quant à elle de 480.000 à 525.000 hectares. Une attention particulière est accordée au goutte-à-goutte. La superficie irriguée à travers ce système économe en eau se verra multipliée par 25 pour passer de 3.000 à 74.000.
    Qualitativement, il s’agit aussi de diversifier les types de cultures et de favoriser les plus adaptées à la climatologie locale. C’est le cas de la culture des céréales qui actuellement s’étend sur plus de 200.000 hectares et qui devrait ne représenter en 2020 que 130.000. Ce recul sera contrebalancé par la culture d’arbres fruitiers dont les distributions de plants ont déjà démarré (cf. http://www.leconomiste.com/). La superficie doublera dans ce cas, passant de 102.000 à 200.000 hectares. En effet, le type de sol de la région Nord, ainsi que sa climatologie sont plus adaptés à ce type de cultures.
    Pour le miel, la région dispose d’un grand potentiel que le plan entend exploiter. Il s’agit de multiplier par quatre la production actuelle en la portant à 825 tonnes. Pour les viandes, il s’agit d’atteindre une production de 47.000 tonnes en chair blanche et 21.000 en chair rouge. En plus il s’agit d’atteindre la production de 380 millions de litres de lait. Pour ce faire, il s’agit d’accompagner ces filières et de développer celle de la culture fourragère dont il s’agit de doubler la superficie totale en la passant à 50.000 hectares.

    Le plan entend aussi se focaliser sur la transformation et l’export. L’objectif de porter la capacité de traitement des fraises et produits sous serre de 15.000 à 45.000 tonnes et de porter leurs exportations à plus de 57.000 tonnes. Pour l’huile d’olive, le tonnage traité sera doublé et passera à 26.000 tonnes avec la création de vingt nouvelles presses pour atteindre les 50 unités. La capacité exportée veut être portée à un millier de tonnes, dix fois mieux que ce qui se fait dans l’actualité.
    Enfin, l’objectif est de porter la production annuelle du secteur dans la région Nord de 3,2 milliards de DH en 2009 à plus de 8,4 milliards de DH en 2020.

    Ali ABJIOU

    Glyphosate dans verger agrumes de 2 ans

    Concernant le traitement du Njem ou chiendent pied de poule (Cynodon dactylon) dans un jeune verger d'agrumes, mes recherches ont montré qu'il faut procéder de la manière suivante (voir mes deux photos qui sont plus parlantes que le texte) :

    1) Protéger les plants d'agrumes avec du plastique ou un sac de blé renversé
    2) Traiter le chiendent bien développé avec 720 g glyphosate par hl (100 litres d'eau) + 5 kg de l'engrais sulfate d'ammoniaque 21%
    3) Glyphosate générique coute actuellement environ 80 DH le litre, cas de MAMBA CLINIC etc...
    4) Mouiller fortement le feuillage du chiendent
    5) Eviter de toucher le feuillage des plants d'agrumes
    6) Eviter de traiter s'il y a un vent moyen ou fort
    7) En été il faut traiter en fin de journée = entre 18 h et 21 h
    8) Ce n'est pas dangereux de toucher les troncs des jeunes plants d'agrumes
    9) Refaire le méme traitement un an plus tard sur les repousses de chiendent qui vont survivre après les traitements (en suivant la méme procédure)


    Abbès Tanji

    Le Maroc paie en moyenne 4.7% d'intérêts pour sa dette


    Le taux d'intérêt moyen s'établit à 5.2% pour la dette intérieure et à 3% pour les emprunts extérieurs. A 494.3 milliards de DH, le stock de la dette a augmenté de 6.2% depuis le début de l'année. La dette publique représente près de 62% du PIB et celle du Trésor environ 49%.
    L’encours de la dette publique a atteint 494,33 milliards de DH à fin juin 2011 (derniers chiffres disponibles). Sur ce total, 396,5 milliards de DH constituent la dette du Trésor (l’Administration); le reste étant dû, pour l’essentiel, par les entreprises et établissements publics. Ce faisant, la dette publique a augmenté de 6,2% par rapport à fin 2010 (+29 milliards de DH). La dette du Trésor, elle, a augmenté de 3,1% (+12 milliards de DH).

    Qu’est-ce que représentent ces chiffres ? Généralement, le stock de la dette s’apprécie par rapport à la richesse produite (le PIB) et les intérêts qu’elle génère par rapport aux recettes de l’Etat. A ce stade il est difficile pour le moment de se livrer à un tel exercice : le PIB et les recettes ordinaires de cette année ne seront connus (et encore, approximativement !) que vers fin janvier 2012. On peut toutefois se livrer à une estimation sur la base de l’encours de la dette à fin juin et du niveau du PIB à la même période, publié par le Haut commissariat au plan (HCP).

    Sur cette base, la dette publique représenterait près de 62% du PIB et la dette du Trésor environ 49%. Précisons ici que sur l’ensemble de l’année 2010, ces ratios étaient respectivement de 60,8% et 50,3%. Il en ressort que même si, en termes de stock, la dette a augmenté sur la première moitié de 2011 par rapport à son niveau de fin 2010, son poids dans le PIB est resté quasi stable. Cela s’explique par une progression significative du PIB sur les premiers six mois de 2011 ; ce qui, soit dit en passant, ne devrait pas être le cas pour les troisième et quatrième trimestres, puisqu’un fléchissement de la croissance a été déjà signalé par les conjoncturistes du HCP, il y a quelques semaines.
    Tendance baissière du poids de la dette depuis 2005

    Mais dans tous les cas, le niveau d’endettement, qu’il soit public ou seulement du Trésor, reste à un niveau maîtrisable. En effet, tendanciellement le ratio de la dette du Trésor, en particulier, est en baisse depuis 2005. Il est passé de 62,1 en 2006 (contre une moyenne de 63,4% entre 2000 et 2005) à 47,1% en 2009. Et si ce ratio est remonté à 50,3% en 2010, c’est seulement pour des raisons conjoncturelles : flambée des cours des matières premières, énergétiques et alimentaires notamment, et, au bout, un renchérissement des charges de compensation. L’enveloppe globale dédiée à la compensation a ainsi représenté 3,4% du PIB en 2010, alors qu’elle ne dépassait pas 1% entre 2000 et 2005. C’est cela qui a creusé le déficit budgétaire (-4,6% du PIB) et provoqué, in fine, la remontée de la dette. Sans ces charges de compensation, le déficit budgétaire en 2010 n’aurait pas dépassé 1,2% du PIB.

    *Il faut dire que, du fait de l’amélioration de la conjoncture (comme le niveau exceptionnel des recettes fiscales en 2008, qui avaient atteint 24,3% du PIB), le solde primaire du Trésor entre 2006 et 2009 enregistrait chaque année de solides excédents. Cela a donné des marges de manœuvre au gouvernement qui ont servi, suivant les choix budgétaires décidés, à renforcer la demande intérieure (hausse considérable des investissements publics et amélioration du pouvoir d’achat par des baisses successives de l’impôt sur le revenu en particulier). D’aucuns pourront alors se demander : «Comment était-ce alors possible que le poids de la dette se soit à ce point replié alors même que les marges découlant notamment des soldes primaires excédentaires ont été orientées vers le renforcement de la demande intérieure, générant ainsi un déficit budgétaire plus important (en moyenne 3,4% entre 2006 et 2010) que durant la période 2001-2005 (1,5% du PIB en moyenne)» ? la réponse est simple : le poids de la dette a baissé car, comme expliqué avant, le dénominateur, c’est-à-dire le PIB, a, lui, augmenté.
    En termes de stock, la dette a, au contraire, augmenté ; et spécialement la dette intérieure. A titre d’illustration, la dette (intérieure et extérieure) du Trésor est passée de 330,8 milliards de DH en 2006 à 384,45 milliards en 2010 et à 396,5 milliards à fin juin de cette année.
    Cette dette, c’est évident, génère des intérêts. Dans la mesure où les charges en intérêts de la dette sont généralement rapportées aux recettes ordinaires, il ne sera question ici que de la dette du Trésor. Ainsi, en 2010, le service total de la dette du Trésor (amortissements, intérêts et commissions) s’est élevé à 108,2 milliards de DH, en hausse de 16% par rapport à 2009, selon la direction du Trésor et des finances extérieures (DTFE). Sur ce montant, les intérêts et commissions versées ont été de 17,5 milliards de DH, soit presque le même niveau qu’en 2009 (17,4 milliards de DH). Par rapport aux recettes ordinaires, ces intérêts ont représenté 10,4% au lieu de 10,2% en 2009. Et par rapport aux recettes fiscales, le poids des intérêts payés a été de 11,4%.
    L’essentiel des charges d’intérêts est relatif à la dette intérieure : 15,2 milliards réglés en 2010, en hausse de 4% par rapport à 2009. Vu la stabilité des taux d’intérêts sur le marché domestique, cette hausse des charges d’intérêts est à mettre sur le compte de l’augmentation de l’encours de la dette, comme déjà signalé. Le coût moyen de la dette intérieure du Trésor était de 5,2% (à comparer au 5,8% en 2007).
    Le coût de la dette extérieure du Trésor en baisse
    La dette extérieure du trésor a connu une situation tout à fait contraire. Malgré la hausse de son encours, qui est passé de 78,76 milliards de DH en 2009 à 95,1 milliards en 2010, les charges en intérêts et commissions qu’elle a générées ont, au contraire, baissé : 2,3 milliards de DH au lieu de 2,9 milliards en 2009. La direction du Trésor explique cette baisse par la diminution du coût moyen de la dette de 90 points de base en s’établissant à 3% au lieu de 3,9% en 2009. La dette extérieure du Trésor, essentiellement libellé en euros (à hauteur de 75,7%), a ainsi profité de la détente des taux d’intérêts en Europe. Selon un responsable au sein de la DTFE, les intérêts de la dette extérieure à fin octobre 2011 se sont élevés à 2,8 milliards de DH, soit 500 millions de DH de plus que pour l’ensemble de l’année 2010.
    Le coût (taux d’intérêt moyen) de la dette totale du Trésor s’établit en 2010 à 4,7%, en baisse de 10 points de base par rapport à 2009. C’est évidemment le recul du coût moyen de la dette extérieure (à 3%) qui a tiré vers le bas le coût de la dette globale de l’Administration centrale ; celui de la dette intérieure ayant très légèrement augmenté de 10 points de base (5,2% en 2010 au lieu de 5,1% en 2009).
    Au total, l’endettement global du Trésor se situe pour le moment, en termes de ratios du moins, dans des proportions assez raisonnables. Cependant, les charges d’intérêts, surtout lorsqu’on y ajoute celles de la dette garantie, sont assez pesantes. Or, le solde primaire, après une longue période d’excédents, a été pour la première fois déficitaire en 2010 (-2,3%). Et pour 2011 et 2012, ce solde devrait être également déficitaire selon les prévisions des finances.

     
    Focus : Les intérêts de la dette intérieure absorbent 10% des recettes fiscalesLes intérêts payés en 2010 au titre de la dette intérieure, soit la principale composante de la dette du Trésor, ont représenté 9% des recettes courantes et 9,9% des recettes fiscales au lieu, respectivement, de 8,5% et 9,6% en 2009. En 2006, par exemple, ces ratios étaient respectivement de 14,2% et 14%.
    Les charges en intérêts de la dette extérieure s’apprécient, elles, ce qui est logique, par rapport aux recettes courantes de la balance des paiements (RCBP). En 2010, les intérêts versés au titre de cette dette ont représenté 2,5% des RCPB au lieu de 2,8% (baisse de 0,3 point).
    Le problème de ce rapport est que, dans le contexte actuel, il ne signifie pas grand-chose. Et ceci pour une raison bien simple : le compte courant de la balance des paiements est déficitaire depuis 2007. Autrement dit, les recettes auxquelles l’on rapporte les intérêts versés pour la dette du Trésor (sans compter ceux de la dette garantie) sont totalement «aspirées» par les dépenses occasionnées par l’extraordinaire expansion des importations.

    Salah Agueniou. La Vie éco

    vendredi 16 décembre 2011

    Prix de la tomate grimpent Entre 0,8 et 0,85 euro le kg exporté sur le marché européen

    Les prix de la tomate grimpent
    C’est la réduction de l’offre sur le marché suite entre autres à la fin de production des origines hollandaise et belge qui a généré une amélioration des cours
                     
    Bonne nouvelle pour les exportateurs de tomates. Les cours du produit sont en hausse sur le marché européen. Mardi dernier, les prix du produit oscillaient entre 0,8 et 0,85 euro le kg exporté. Pour Ahmed Mouh Mouh, producteur exportateur, c’est la réduction de l’offre sur le marché suite entre autres à la fin de production des origines hollandaise et belge qui a généré une amélioration des cours. Aujourd’hui même les volumes expédiés au départ du Maroc sont en baisse en raison de celle de l’offre engendrée par les chutes de températures dans les zones de productions. Ainsi les tonnages expédiés ne dépassent pas en ce moment 1.400 tonnes en moyenne par jour. Cette réduction de l’offre se ressent aussi sur le marché local où les prix de la caisse de tomate de 30 kg ont augmenté par rapport à novembre dernier. Au marché d’Inezgane dans le Souss, ils ont atteint 90 à 115 DH mardi dernier. Au niveau de la Russie par contre les nouvelles ne sont pas bonnes. Selon Mouh Mouh, le marché de la tomate s’est effondré en raison d’une offre pléthorique. «Le volume expédié en novembre dernier avoisine les 13.000 tonnes c’est ce qui a été envoyé l’an dernier durant les mois de novembre et décembre», précise l’opérateur. Aussi les donneurs d’ordre revoient les contrats conclus pour une baisse des prix de 20 à 30%.

     
    Autre place, autre fait marquant. Du côté des Hollandais, les opérateurs marocains disent ressentir un regain pour le produit marocain. De l’avis d’un professionnel, les acheteurs hollandais souhaiteraient ne plus passer par Perpignan pour importer l’origine Maroc. Mais les opérateurs marocains veulent rester prudents car de l’avis de professionnels cela pourrait ne pas être intéressant en raison du risque de frais énormes. Selon l’un d’eux, il est temps que les entreprises exportatrices mettent en place leur propre structure de distribution à l’étranger. Pour le moment, l’heure est au regroupement au niveau du secteur. La semaine dernière lors du Sifel, des conventions d’agrégation ont été conclues. Outre celle relative à Copag (cf. www.leconomiste.com; édition du 13 décembre 2011), une deuxième convention a été signée avec la société NT Consulting. Il s’agit d’un projet d’agrégation associant 45 agrégés autour d’une station de conditionnement de maraîchage primeurs. D’un investissement de 44,4 millions de dirhams sur 11 ans, ce projet vise l’amélioration de la production et de la productivité de plus de 7 espèces maraîchères pour atteindre à terme une production de 53.000 tonnes sur une superficie de 400 ha.

    L'Economiste
    Malika ALAMI

    Création de la Fédération Marocaine Interprofessionnelle de Cactus (FEMIC)

     
    La Fédération Marocaine Interprofessionnelle de Cactus (FEMIC) est créée cet après midi à Ben-Guerir (60 Km au nord de Marrakech). L'ANADEC et Cactusbook sont représentés au bureau national:
    Secrétaire Général: Ing. Abderrahman AITHAMOU
    Vice-Trésorier: Mme Zoubida Benali-moreau
    Source ; Abderrahman AITHAMOU

    jeudi 15 décembre 2011

    Tanger Med: plateforme incontournable sur les routes maritimes


    Tanger – Le complexe portuaire Tanger Med s’est imposé en tant que plateforme incontournable sur les routes maritimes traversant les Détroit de Gibraltar et pour les connexions entre les ports de l’Europe, d’Afrique, de l’Orient et d’Amérique, ont affirmé, mercredi à Tanger, des opérateurs portuaires.

    Intervenant lors d’un workshop organisé par l’Union régionale Nord de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM-URN), sous le thème « Tanger Med : état des lieux et perspectives », ces opérateurs ont noté que les dernières perturbations d’activité dues à un mouvement social, si elles ont entraîné des pertes de temps et du surcoût pour des acteurs économiques, n’ont pas pour autant remis en question l’attractivité du port ni l’énorme potentiel qu’il représente pour l’économie nationale.

    A cet égard, le DG de Comanav et du groupe CGM-CMA au Maroc, M. Michael Duhamel, a indiqué que le groupe a depuis longtemps fait le choix du Maroc pour développer ses activités sur le Maghreb, ajoutant que la totalité des liaisons assurées par le groupe au niveau du port ont été rétablies dès la suspension des grèves.
    De son cô té, le directeur commercial de Maersk Maghreb, Mohamed Benkirane, a réitéré l’engagement du groupe à oeuvrer pour assurer la couverture la plus efficiente des lignes maritimes sur Tanger Med, relevant que cette couverture a été maintenue même en période de perturbations, sans interruption des services.


    Source : MAP

    Production oléicole ORMVAM : 28.500 tonnes cette année


    Oujda, 14-12-2011 – La production oléicole dans la zone d’action de l’Office régional de mise en valeur agricole de la Moulouya (ORVMAM) devrait atteindre cette année quelque 28.500 tonnes, contre 67.700 tonnes durant la campagne 2010-2011, selon des données de la Direction régionale de l’Agriculture (DRA).
    L’oléiculture occupe dans cette zone une superficie totale de 17.642 hectares, dont 4.416 en bour et 13.236 en irrigué, selon la même source qui précise que la superficie productive devra connaître une nette progression, passant de 13.813 Ha en 2010-2011 à 14.570 Ha, dont 10.770 en irrigué, en 2011-2012.

    Notant que le rendement par hectare est estimé à 2,24 T en bour et 5,65 T en périmètre irrigué, la direction régionale de l’agriculture indique que la zone d’action de l’ORMAM compte 89 unités traditionnelles de trituration (maâsras) et 29 unités industrielles avec une capacité de trituration respectivement de 5.604 tonnes par an et 11.832 T/an.


    Source : MAP

    Accord de pêche UE-Maroc annulé : l'Espagne demande une compensation financière

    Les espagnols ont qualifié de "grave erreur" le rejet de la prorogation de cet accord.


    L'Espagne a demandé aujourd'hui une "compensation" financière à l'Union européenne à la suite du rejet hier du protocole d'accord de pêche entre le Maroc et l'UE qui profitait en particulier aux pêcheurs espagnols.

    "L'Espagne exige une compensation pour les dommages que va subir la flotte de pêche espagnole" à la suite de cette annulation, a déclaré Rosa Aguilar, la ministre espagnole de la Pêche, en marge d'une réunion à Bruxelles avec ses homologues européens.

    Les espagnols ont qualifié de "grave erreur" le rejet de la prorogation de cet accord et estiment qu'une telle décision va occasionner des pertes d'emplois pour le pays.


    Akram Guendouli. La Vie éco

    Oriental: La production de lait devrait atteindre 195 millions de litres à l’horizon 2020

    Oujda, 13-12-2011 – La production de lait dans la région de l’Oriental, estimée actuellement à 110 millions de litres par an, soit 7 pc de la production nationale, devrait atteindre 195 millions à l’horizon 2020, selon des responsables de la Direction régionale de l’Agriculture (DRA).


    L’effectif du cheptel bovin dans la région s’élève à 89.430 têtes (3,2 de l’effectif national) et le nombre de vaches reproductrices est de 36.500, avec une prédominance de la race frisonne et croisée, ont-ils indiqué lors de la 2ème édition des journées de l’entrepreneuriat qui se sont ouvertes, mardi à Oujda, sous le thème « valorisation de la production laitière : quelle démarche à entreprendre ? ».

    Notant que la région de l’Oriental compte quelque 4.250 éleveurs et que la production moyenne est de l’ordre de 3.300 litres par vache par an, ils ont fait remarquer que la quantité de lait collectée et commercialisée ne dépasse pas 57,2 millions de litres, soit seulement 52 pc de la production laitière totale.
    Revenant sur les principales contraintes entravant le développement de la filière laitière dans cette région, ils ont relevé le faible niveau de technicité des éleveurs, l’absence d’un encadrement rapproché des élevages laitiers et la faible diversification de cultures fourragères (+ 65 pc de l’alimentation fourragère provient de la luzerne).


    Source : MAP

    L’OCP et le groupe brésilien Yara décidés à renforcer leur partenariat

     
    Casablanca – Le groupe de l’Office chérifien des phosphates (OCP) et Yara international, leader mondial des engrais azotés et acteur majeur de la distribution d’engrais au Brésil, vont créer un partenariat global. « Les deux groupes se sont entendus sur les points de ce qui constituera un premier pas vers un partenariat global », indique mardi un communiqué de l’OCP.

    L’office prendra une participation de 50 pc du complexe industriel et portuaire de Yara à Rio Grande (Sud du Brésil) qui comprend une unité de production d’engrais phosphatés, le plus grand terminal d’engrais de la région, ainsi que des capacités de stockage d’engrais.
    Le groupe signera, en outre, un accord long-terme de livraison de phosphate aux unités européennes de production d’engrais de Yara. Cet accord pérennisera une partie des revenus d’OCP tout en soutenant la production de d’engrais de Yara en Europe. De même, l’accès portuaire au Brésil joue un rô le clé dans la stratégie de l’OCP dans cette région et offre une nouvelle base pour mieux servir ses clients brésiliens, ajoute le communiqué.


    Source : MAP

    Vote du PE contre l’Accord de pêche UE-Maroc

    Madrid – Le ministère espagnol de l’environnement et des milieux rural et marin, a désapprouvé mercredi le vote du Parlement européen contre la prorogation de l’accord de pêche entre l’Union européenne et le Maroc, affirmant toutefois respecter cette décision.
    Dans un communiqué, le ministère réitère son soutien et son engagement en faveur de la flotte espagnole active dans les eaux marocaines, notant qu’il attend une notification de la commission européenne explicitant les termes d’application de la résolution adoptée par le PE.

     La décision du PE a suscité la colère des armateurs espagnols notamment ceux affiliés à la Confédération espagnole de la pêche (CEPESCA) et à la Fédération andalouse des associations de pêche (FAAPE) qui ont fermement dénoncé cette résolution qui porte préjudice aux intérêts du secteur de la pêche en Espagne.


    Source : MAP


    L’OFEC Casablanca du 16 au 20 Décembre 2011

    L’OFEC et Clic Events organisent la deuxième édition du Terroirs Expo qui se tiendra au grand palais de l’OFEC Casablanca du 16 au 20 Décembre 2011.

    le thème du Salon sera le suivant : les produits du terroir, pilier de développement

    Terroirs Expo se veut un espace de rencontre et de promotion des produits du terroir, dans le cadre d’un partenariat entre les producteurs et les artisans accompagnés par les ministères tutelles .
    Nos produits du terroir sont aujourd’hui identifiés et nécessitent une véritable stratégie de valorisation.
    La promotion de ces produits occupe une place importante dans le Plan Maroc vert, dont les objectifs visent à consolider les succès acquis et à répondre aux nouveaux défis (compétitivité, ouverture, réduction des disparités) , ainsi qu’à faire sortir ces produits de leur isolement à travers les salons, les expositions et la communication.

    Une sensibilisation s’impose auprès des grandes sociétés marocaines pour encourager nos produits qui peuvent être offerts à toutes occasions : fêtes religieuses, fêtes de fin d’année, cadeaux d’entreprises, séminaires conventions et autres …

    mercredi 14 décembre 2011

    La tomate Marocaine à l’épreuve du lobbying espagnol



    Décidément, les agriculteurs espagnols sont loin de mettre un terme à leur lobbying anti-Maroc. L’accord agricole que doit ratifier l’Union européenne avec le royaume au début de l’année prochaine continue d'être menacé par le lobbying des agriculteurs espagnols. Derniers rebondissements en date, cette sortie de la Fédération espagnole des producteurs et exportateurs de fruits et légumes (FEPEX) pour dénoncer l’impact de l’accord sur le marché de l’emploi en Espagne. Nul n’ignore en effet la sensibilité d’un thème qui touche à l’emploi dans un pays ravagé par la crise économique tel que l’Espagne. Et c’est sur ce point que compte désormais capitaliser ladite fédération. Pour ce faire, ce chiffre de 12.500 emplois perdus la dernière année à cause, dit-elle, de l’afflux des exportations agricoles marocaines en Europe, un marché qui compte pour beaucoup auprès des agriculteurs espagnols. Ces derniers vont encore plus loin, accusant le royaume de pratiquer des prix bien en deçà de ceux inclus dans l’accord, une autre manoeuvre visant à mettre les bâtons dans les roues du Maroc en vue de la reconduction de l’accord.

    Pour la partie marocaine, on fait valoir que «l’accord agricole entre le Maroc et l’Union européenne est très équilibré et tient compte aussi bien des intérêts des agriculteurs marocains qu’européens». L’autre point mis en avant par les professionnels marocains est que «les exportations marocaines vers le marché européen ne dépassent pas 2,5% de la consommation européenne de fruits et légumes». Ceci étant, il faut dire que les dernières statistiques du mois de novembre ne sont pas pour calmer les Espagnols. Ces derniers se sont vus en effet rafler l’un de leurs principaux marchés de la tomate en Europe, celui de Saint-Charles à Perpignan. Les exportations marocaines y ont en effet explosé pour atteindre, selon les dires de la fédération espagnole, cinq fois les exportations ibériques vers ce marché. Qu’est-ce qui explique donc cet acharnement des agriculteurs espagnols contre le Maroc ? Pourquoi l’Espagne est-elle le seul pays de l’UE qui conteste la ratification prochaine de l’accord agricole ?


    Le marché n’est plus aussi acquis qu’auparavant
    Il ne faut pas aller bien loin pour trouver que l’Espagne n’a aucun intérêt à ce que l’Europe continue à faire du Maroc un partenaire privilégié en agriculture. Et pour cause, ce marché, où l’Espagne bénéficiait des avantages économiques accordés aux membres de l’UE, n’est plus aussi acquis qu’il ne l’a été par le passé. Selon les professionnels du secteur agricole, la proximité géographique entre les deux pays fait en effet en sorte que le Maroc et l’Espagne disposent d’une saison agricole presque identique. Le chevauchement entre les campagnes implique qu’à partir du mois d’octobre, les exportations marocaines de fruits et légumes vers l’Europe atteignent leur pic. Or, historiquement, cette période est également celle où les agriculteurs espagnols font le plus gros de leurs chiffres d’affaires à l’export. Si jusque-là les précédents accords n’ont pas connu autant de résistance, celui que s’apprête à ratifier le parlement européen tombe dans un contexte de crise accrue en Espagne.

    D’ailleurs, selon les données même de FEPEX, les huit régions espagnoles les plus touchées par le chômage sont celles qui sont à vocation agricole. C’est du moins le point dont font les agriculteurs espagnols leur cheval de bataille pour empêcher la ratification du nouvel accord. Ils sont d’ailleurs parvenus à repousser cette ratification prévue initialement pour octobre dernier à janvier prochain. Cela est-il pour inquiéter la partie marocaine ? Pas si sûr. Et pour cause, au sein même de la commission européenne, des voix s’élèvent aujourd’hui pour dénoncer «la schizophrénie européenne». Plusieurs députés sont en effet montés au créneau pour dénoncer cette grogne face à la ratification de l’accord agricole avec le Maroc alors qu’au même moment, les voix se sont tues quand il s’est agi d’accords plus menaçants pour l’économie européenne à l’image de ceux conclus avec des pays asiatiques. Si la position de ces députés n’est pas pour décourager les agriculteurs européens, elle fera sans doute prendre conscience au parlement européen que les détracteurs de cet accord ont plus une motivation politique qu’économique. Par ailleurs, pour les professionnels marocains, cette nouvelle sortie de FEPEX n’est qu’une réaction à l’échec de la plainte déposée par le gouvernement espagnol concernant un présumé dépassement par le Maroc des quotas d’exportations de tomates permis. En effet, celui-ci a accusé le Maroc d’exporter 14.000 tonnes au lieu des 10.600 accordées, appelant l’UE à instaurer «une surveillance en ligne des quantités importées quotidiennement». Or, pour l’UE, la réponse a été on ne peut plus froide, rejetant la plainte en estimant que c’est aux pays membres d’effectuer les vérifications demandées. Cela traduit à quel point la position espagnole reste un cas isolé qui ne fait pas forcément consensus au sein de l’UE.

    Par Younes A.TANTAOUI  
    Les Echos.ma

    40 milliards de DH pour transférer l'eau du Nord au Sud du Maroc

    845 millions de m3 seront transférés annuellement des bassins du Nord. Les principaux bénéficiaires sont Tadla, Doukkala, El Haouz et Tensift. Le coût de l'eau transférée sera élevé : entre 2.5 à 4 DH le m3 contre un maximum de 0.70 DH pour l'eau exploitée actuellement.

    Après les autoroutes, le méga port de Tanger Med, le TGV, un autre chantier non moins gigantesque pourrait être lancé au cours des deux ans à venir. Il s’agit du transfert des eaux du Nord vers le Sud du pays, un projet colossal et d’une extrême importance. Colossal parce que le coût de réalisation est estimé à 40 milliards de DH, soit l’équivalent de quatre autoroutes Tanger-Casablanca et plus que ce que coûterait le TGV reliant les deux villes (33 milliards de DH). L’importance du projet réside, elle, dans le fait qu’il permettrait de faire face à un déficit non négligeable des ressources hydrauliques dans certaines régions et surtout de mieux exploiter cette matière vitale de plus en plus rare.

    L’idée de ce grand chantier trottait dans la tête des responsables marocains chargés des questions de l’eau et de l’agriculture depuis les années 90. «Nous avons commencé à y réfléchir sérieusement depuis 2004. Les études préliminaires ont été engagées et c’est en 2009 qu’il a été entériné et intégré dans la stratégie nationale de l’eau», rappelle un cadre du Secrétariat d’Etat chargé de l’eau. Aujourd’hui, les contours du projet se précisent. Il s’agit en fait de procéder à un transfert des excédents d’eau qui se perdent en mer des bassins de l’Oued Laou, Loukkos et Sebou vers les bassins du Bouregreg, de l’Oum Rbia et du Tensift. Selon le secrétariat d’Etat à l’eau et à l’environnement, les précipitations au Maroc connaissent des variations très importantes d’une région à l’autre en allant du Nord vers le Sud et de l’Ouest vers l’Est. En effet, les précipitations atteignent près de 2 000 mm par an dans les zones les plus arrosées au Nord et descendent en deçà de 100 mm dans les zones arides du sud du pays. Ainsi, le taux des apports en eau naturelle par habitant varie de 370 m3/hab/an dans les bassins pauvres en ressources en eau (Sahara, Sud de l’Atlas et Souss-Massa groupés) à 1 100 m3/hab/an en moyenne pour les bassins du Loukkos, du Tangérois et des Côtiers méditerranéens réunis. Les deux bassins du Sebou et de l’Oum Er Rbia concentrent près de 50% des ressources en eau du pays. De surcroît, les principales agglomérations et activités économiques sont localisées essentiellement dans la région du Centre-Ouest qui n’est pas suffisamment riche en eau. Avec le projet de transfert, ce sont principalement les régions de Tadla, Doukkala, El Haouz et Tensift qui bénéficieraient de ces excédents inutilisés. Et pour cause, ces régions du centre, qui abritent de grandes agglomérations et activités économiques, con- naissent un déficit de ressources hydriques considérable (voir encadré).

    Un adducteur de 500 km reliera l’Oued Laou au barrage Al Massira
    Il est estimé, selon des sources proches du secrétariat d’Etat, à «40% par rapport aux capacités que doivent normalement contenir leurs bassins». Une partie des eaux exploitées dans le cadre de ce programme sera également destinée à la ville de Marrakech qui souffre d’une pénurie notable. Elle servira aussi bien à la consommation de l’eau potable pour la population de cette ville qu’à l’activité touristique (golfique notamment).


    Par le biais de ce méga projet, on compte transférer annuellement, du Nord vers le Centre, un excédent estimé à 845 millions de m3. Le bassin de Sebou offre un potentiel important d’excédent évalué à 475 millions de m3 suivi de celui de Oued Laou avec 313 millions de m3. A l’inverse, l’Oum Rbia sera le grand bénéficiaire de ce transfert avec une capacité transférable estimée à 440 millions de m3.

    Pour réaliser ce grand chantier, initié conjointement par le ministère de l’agriculture et le secrétariat d’Etat à l’eau et à l’environnement, il est prévu de réaliser sur environ 500 km, de l’Oued Laou au Nord jusqu’au barrage Al Massira au sud, un adducteur constitué d’une série de canaux, conduites, galeries et stations de pompage dimensionnés pour faire transiter un débit maximal de 45 m3 par seconde. D’où la complexité du projet et «son coût très élevé, d’autant que l’interconnexion des systèmes hydrauliques nécessite une gestion rigoureuse de la régulation interannuelle et un fonctionnement très coûteux», souligne Ali Moulid, directeur de l’irrigation et de l’aménagement de l’espace agricole au ministère de l’agriculture.

    Des études d’utilité, de rentabilité et d’impact socio-économique sont en cours de réalisation, car le coût de l’eau transférée sera élevé. Selon les estimations des spécialistes, il pourrait osciller entre 2,5 et 4 DH le m3 contre un maximum de 0,70 DH le m3 pour l’eau exploitée actuellement selon les techniques ordinaires. «Il est nécessaire donc de savoir à quelle utilisation, à quelle culture et à quel marché elle sera destinée, comme il est important d’étudier en parallèle les possibilités réelles des usagers et les modes d’exploitation et de gestion qui seront adoptés soit par l’Etat, soit par le privé, soit à travers un partenariat public-privé…», explique M. Moulid. La réponse à toutes ces questions ainsi que l’avis du Conseil supérieur de l’eau et du climat seront ainsi décisifs pour la réalisation de ce grand projet.

    Disponibilités : Un potentiel mobilisable de 21 milliards de m3 par anLe potentiel hydraulique mobilisable du Maroc est estimé à 21 milliards de m3 (16 milliards de m3 d’eaux de surface et 5 d’eaux souterraines). Les changements climatiques et la croissance soutenue de la demande en eau ont contribué au déficit de cette ressource. La courbe de la mobilisation des eaux va pratiquement plafonner dès 2013, alors que la population continue d’augmenter. Per capita, la ressource en eau continue à diminuer. De 1990 à 2000, les ressources en m3 par habitant et par an ont baissé de 1 200 à 950 et d’ici 2020, elles ne seront plus que de 632 m3/h/an, lorsque la demande en eau aura atteint le plafond des 20 à 21 km3 d’eaux mobilisables. Selon les spécialistes, et au rythme auquel évoluent les choses, le pays descendra au seuil de pénurie de 500 m3/h/an vers 2030, déjà atteint par ses voisins maghrébins.


    Hakim Challot. La Vie éco, 2011-12-12
    http://www.lavieeco.com/

    Nouvelle application sur Smartphone pour gérer l’utilisation des pesticides


    Agriculture : une application sur téléphone portable pour gérer l’utilisation des pesticides

          Type de produit phytosanitaire, délais d’utilisation, doses…, l’application fournit des informations détaillées pour chaque type de culture.
          Baptisée iPhyto, elle est pour l’instant accessible à partir d’un smartphone avec environnement Androïd. Une version web est prévue pour bientôt.


    Obtenir des informations complètes, à jour et en temps réel sur son portable, les agriculteurs marocains n’osaient même pas y penser. Aujourd’hui, cela devient une réalité. Cette nouveauté dans le domaine agricole est développée par Agridata consulting, cabinet de conseil en systèmes d’information agronomiques installé à Agadir. Appelée iPhyto, cette solution, accessible dans un premier temps à partir d’un Smartphone et proposée gratuitement aux producteurs, permet d’avoir des informations détaillées sur les produits phytosanitaires, la liste de ceux qui sont homologués au Maroc et leurs conditions d’application, entre autres, les délais avant récolte (DAR) exprimés en nombre de jours à respecter entre le traitement et la récolte, la limite maximale de résidus (LMR) signifiant le niveau maximum de résidus de pesticides autorisés sur ou dans les denrées alimentaires et les aliments pour animaux, la dose à respecter… Une version web sera disponible incessamment pour les agriculteurs ne disposant pas de Smartphones. Pour obtenir ces indications, il suffit d’entrer la culture, la maladie ou le ravageur à partir de l’application installée sur le téléphone portable et de lancer la recherche.

    Des données de 57 sociétés phytosanitaires

    L’application permet d’accéder aux informations fournies par les 57 sociétés phytosanitaires autorisées au Maroc. Les concepteurs prévoient même de situer les points de vente les plus proches et les plus compétitifs grâce à un outil de géolocalisation et un comparatif des prix. Les contacts sont en cours avec les sociétés phytosanitaires pour finaliser l’offre. Ainsi, une plateforme web sera mise à leur disposition afin qu’ils mettent à jour les données relatives à leurs produits, les nouvelles homologations ou retraits de pesticides, les changements de données techniques, les nouveaux distributeurs…
    L’application iPhyto peut être téléchargée sur des portables avec un environnement Androïd, en attendant de pouvoir l’être sur iPhone et sur Blackberry.
    Cette solution, qui s’intègre parfaitement dans l’esprit de protection de l’environnement et des conventions sur la sécurité sanitaire signées par le Maroc, est présentée au Salon international des fruits et légumes (Sifel) qui se tient du 8 au 11 décembre à Agadir. Les éventuels utilisateurs intéressés peuvent obtenir des renseignements détaillés sur le site www.iphyto.com.
    Agridata n’en est pas à sa première réalisation. Ce cabinet a déjà obtenu, en 2010, le prix d’excellence Innofel de l’innovation lors du Sifel 2010, avec le progiciel LGA destiné à la gestion des exploitations agricoles.


    Abdelmoumen Guennouni/La vie Eco