mercredi 21 décembre 2011

Un institut de recherche pour l’arganier en projet

L’ARGANIER, l’or vert du Souss était au cœur des discussions en fin de semaine dernière à Agadir. Et ce à l’occasion du congrès international organisé par l’Agence nationale de développement des zones oasiennes et de l’arganier (ANDZOA) en partenariat avec le ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime, le département des Eaux et Forêts et l’Institut National de Recherche Agronomique. La rencontre qui s’est clôturée le 17 décembre a réuni des experts et des chercheurs marocains et étrangers. Il s’agissait de mener une réflexion sur l’amélioration de la préservation et le développement durable de ce patrimoine.

Dans ce contexte, Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture et de la Pêche maritime, a annoncé la mise en place d’un Institut de recherche dans le Souss. Le projet est prévu dans le budget de l’Andzoa et devrait coûter une enveloppe de 50 millions de DH. Le démarrage du chantier est annoncé pour 2012. Pour l’heure, le dossier est à l’étude. En attendant pour le développement de la filière deux conventions ont été signées lors du congrès. La première a été conclue entre l’Andzoa et la Fédération interprofessionnelle marocaine de l’argane (Fimargane).
L’objectif est de préciser les engagements des différentes parties impliquées et de coordonner leurs interventions sur le terrain. En un mot, il s’agit de travailler en synergie pour l’accroissement de la production, des investissements et des emplois. Pour ce faire, il est nécessaire dans le cadre de la convention, d’un appui institutionnel et technique pour l’émergence de structures professionnelles régionales et structures interprofessionnelles nationales représentatives de la filière de l’Argane. Des objectifs qui devraient être atteints à l’horizon 2014. L’autre convention conclue lors du congrès international de l’arganier à Agadir, réunit outre l’Andzoa et la Fimargane, les départements de l’Agriculture et des Eaux et forêts. Il est question dans ce cadre d’élaboration et d’exécution d’un programme collaboratif visant la mise à niveau des connaissances des filles et fils des ayants droit de l’aire de l’arganier, est-il indiqué. Il s’agit aussi de l’accompagnement et la formation des concernés dans un objectif de modernisation et d’amélioration des performances socioéconomiques, environnementales et techniques de la filière de l’arganier.

L’objectif visé par tout cela, c’est bien le développement durable de la filière et de cette essence forestière qu’est l’arganier. Pour l’heure il s’agit entre autres d’identifier les besoins en formation avant de définir des programmes annuels.



Malika ALAMI

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